The high prevalence of cardiovascular diseases demands a reliable and sensitive risk assessment technique. In order to develop a fast and label-free immunosensor for C-reactive protein, a risk factor for this condition, anti-CRP antibodies were physically adsorbed to the hydrogen -terminated surface of nanocrystalline diamond. An Enzyme-Linked ImmunoSorbent Assay reference technique showed that this was a suitable substrate for antibody-antigen recognition reactions. Electrochemical Impedance Spectroscopy was used to electronically detect CRP recognition. The specificity of the immunosensor was demonstrated by incubation (...) with CRP and plasminogen as reference molecule. A different impedance behavior was observed in real-time after CRP addition as compared to plasminogen addition: the impedance increased only during CRP incubation. Fitting the data showed that this corresponded with a decrease in capacitance of the molecular layer due to its increased thickness by specific CRP recognition. Sensitivity experiments in real-time showed a clear discrimination between 1 μM, 100 nM, and 10 nM of CRP after 10 min at 100 Hz. Since, 10 nM of CRP was still clearly distinguishable from buffer solution, our CRP-directed immunosensor prototype reaches a sensitivity that is within the physiologically relevant concentration range of this biomarker in healthy controls and CVD patients. Moreover, this prototype displayed real-time discriminating power between spiked and unspiked serum, and thus also shows its applicability in this biological matrix. © 2011 Elsevier B.V. All rights reserved. (shrink)

Le naos de Dionysos Eleuthereus, croisé par Pausanias sur la route menant du Dipylon à l’Académie, n’a jamais pu être décrit faute de découverte qui pourrait lui être associée de manière sûre. Sa localisation varie selon les auteurs, qui le situent à différents endroits et de manière plus ou moins vague, sans qu’aucun argument soit déterminant. Il est cependant possible de resserrer les limites de l’espace d’investigation par une analyse attentive du passage du Périégète qui concerne cette région. L’auteur ne (...) suit vraisemblablement pas un ordre topographique strict, mais structure sa description en deux volets et parcourt le même espace deux fois selon des thèmes différents : d’abord les sanctuaires, puis les tombeaux. L’autre sanctuaire mentionné par Pausanias dans la région, celui des Artémis Aristè et Kallistè, peut fonctionner ici comme une balise spatiale et narrative. Or sa localisation, si elle n’a guère été discutée depuis près d’un siècle, est assez sûre. (shrink)

La cessation hebdomadaire du travail le dimanche est de plus en plus contestée dans notre société. Si les exigences économiques rendent nécessaire le fonctionnement ininterrompu des machines, il faudrait assurer à chaque employé un autre jour de repos. Peut-on alors définir le dimanche comme jour de repos commun à la majorité de la société ? Les chrétiens ont l’habitude de se prononcer en faveur du repos dominical en rappelant le commandement du Décalogue : «Observe le jour du sabbat ». Or (...) cet argument n’est pas pertinent pour des raisons historiques et herméneutiques. Il est toutefois possible de tirer de ce commandement, en particulier de sa version deutéronomique (Dt 5,12-15), des arguments susceptibles d’enrichir les débats d’aujourd’hui. (shrink)

" La guerre européenne représente les débuts d'une ère de bouleversements. Boule­versement de l'existence, bouleversement des sentiments, bouleverse­ment des pen­sées. Nous sommes arrivés peut-être à une de ces périodes de l'histoire où, comme au mo­ment de la Révolution française, les hommes changent leur idéal, leurs principes et aussi leurs élites. Les peuples sont rapidement poussés vers un avenir qu'aucune lueur n'éclaire encore. L'imprévisible les domine. Des conceptions politiques et morales, tenues pour inébranlables, semblent destinées à disparaître. Théories et doctrines s'éva­nouissent (...) tour à tour. Plus de lendemains assurés. Les forces psy­chologiques qui s'entrechoquent dans les combats, commencent à peine leur oeuvre.". (shrink)

Le naos de Dionysos Eleuthereus, croisé par Pausanias sur la route menant du Dipylon à l’Académie, n’a jamais pu être décrit faute de découverte qui pourrait lui être associée de manière sûre. Sa localisation varie selon les auteurs, qui le situent à différents endroits et de manière plus ou moins vague, sans qu’aucun argument soit déterminant. Il est cependant possible de resserrer les limites de l’espace d’investigation par une analyse attentive du passage du Périégète qui concerne cette région. L’auteur ne (...) suit vraisemblablement pas un ordre topographique strict, mais structure sa description en deux volets et parcourt le même espace deux fois selon des thèmes différents : d’abord les sanctuaires, puis les tombeaux. L’autre sanctuaire mentionné par Pausanias dans la région, celui des Artémis Aristè et Kallistè, peut fonctionner ici comme une balise spatiale et narrative. Or sa localisation, si elle n’a guère été discutée depuis près d’un siècle, est assez sûre. (shrink)

Un usage, notamment pratique, de l'universel n'a de sens adéquat que si cet universel, alors vraiment tel, inclut en lui-même le Soi spirituel qui, réciproquement, ne peut en user qu'en le maîtrisant comme son propre moment. Or cette affirmation conjointe du Soi – de la singularité – et de l'universel n'est elle-même possible que comme affirmation de l'universel totalisé en un Soi. On découvre la nécessité d'une telle démarche à travers l'examen critique, successivement, de l'universalisme pratique thématisé par Kant, puis (...) du particularisme ou différentialisme pragmatico-culturel, enfin de la justification dialectico-spéculative de l'universalisation concrète de l'existence. (shrink)

Il s’agit d’une édition de fragments (titres et extraits de traités entrepris ou simplement projetés) et de commencements d’œuvres de Descartes qui nous sont parvenus par des sources variées mais parfaitement fiables, et dont Descartes lui-même a fait mention à un moment ou à un autre dans sa Correspondance ou dans le Discours de la méthode, mais qui n’ont jamais été pris en considération pour eux-mêmes. Nous avons réuni ces textes, nous les avons traduits quand ils étaient en latin ou (...) en néerlandais – tout en plaçant les originaux en regard –, présentés, datés et annotés historiquement et philosophiquement. Nous insistons sur la Licence en droit (placard découvert en 1987), l’Étude du bon sens, dont nous restituons l’objet et l’ensemble des fragments non identifiés jusqu’ici, et La recherche de la vérité, pour la première fois traduite en français à partir de sa version néerlandaise et datée de façon sûre. Ces textes ainsi réunis et datés présentent pour la première fois un Descartes inédit, travaillant en philosophe, et non seulement en savant, dans les deux décennies qui précèdent le Discours de la méthode. (shrink)

Dans les débats suscités par les écrits de Thomas Kuhn, je me suis intéressée au caractère habituellement non thématisé d'une objection levée contre sa théorie des paradigmes, ainsi qu'au caractère ambigu de la réfutation que lui apporte Kuhn. L'objection porte sur le rapprochement abusif que la théorie des paradigmes opérerait entre l'homme de science et l'homme ordinaire, comme si pour Kuhn la science relevait du bon sens. De son côté, et en dépit de la fréquence de ses références à l'homme (...) ordinaire, Kuhn déclare que cette interprétation de sa théorie n'est pas pertinente. (shrink)

À partir de leur ressemblance formelle, on tend parfois à confondre le dialogue philosophique et la polémique. Dans les deux cas, plusieurs personnes font débat. Les idées de chacun se trouvent confrontées à celles des autres. L’objet n’est autre que l’examen et la remise en question des idées de départ. Dans l’un et l’autre cas, il s’agit de peser la pertinence de certaines représentations afin d’en mesurer la valeur de vérité. Cette confusion reste pourtant discutable. En dépit de lointaines et (...) hypothétiques origines, il y a loin en effet du premier à la seconde, aussi bien dans l’intention que dans la mise en forme. Loin de l’idée d’échange réciproque ou de compréhension mutuelle, la polémique ne vise-t-elle pas prioritairement la réduction au silence de toute thèse divergente par l’usage de n’importe quel procédé rhétorique? Auquel cas, la polémique ne serait pas le prolongement exacerbé du dialogue, mais sa volonté de négation radicale. Si le dialogue semble le signe manifeste d’ouverture à la pensée de l’autre, la polémique exprime un refus radical d’en accepter jusqu’à l’examen. (shrink)

L’ouvrage d’Anne Verjus, chercheure en histoire politique au CNRS, apparaît comme une histoire de la famille, d’abord sociale avant d’être politique. L’objectif n’étant pas une histoire politique complète des femmes à l’époque révolutionnaire, le sous-titre est un peu large par rapport à ce qui est évoqué d’autant que, particulièrement à l’époque révolutionnaire, la politique ne se limite pas à la question du droit de vote. Mais le travail montre, brillamment, ce que l’histoire de la famille...

Cette étude défend l’idée que, contrairement à l’opinion de Latour sur la nécessité de laisser de côté l’épistémologie pour traiter de tout ce qui a de la valeur pour la science, Mario Bunge a systématiquement construit une épistémologie détaillée et approfondie. La stratégie argumentative consistera à montrer (a) qu’il est faux que nous n’avons jamais été modernes (b) que l’épistémologie est là pour de bon et (c) que Mario Bunge soutient un réalisme scientifique fort, une version du matérialisme, du systémisme (...) et de l’émergentisme, comportant une dimension morale (il existe des valeurs objectives comme la vérité, la paix et la justice qui méritent d’être étudiées). Ensuite, le réalisme de Bunge rejette la neutralité axiologique rendant les scientifiques responsables de leurs actions. Bunge a toujours été moderne et continue à enrichir ses propres positions. (shrink)

"A demain le bon sexe"... disait, non sans une pointe d'ironie, Michel Foucault, au plus fort de la "révolution sexuelle", et l'on sentait que ce n'était pas gagné. Qu'est-ce que le bon sexe? J'ai écrit ce livre en neuf mois... et toute une vie... Sans doute, pour moi, une manière de réaliser une certaine façon qui fut mienne d'être femme je me revois, dans ma petite chambre mansardée, étudiante, tentant en vain de lire en son entier l'Histoire de la sexualité (...) de Michel Foucault... Que savais-je de la sexualité, que pouvais-je recevoir de cet essai, que je trouvais grandiose, lumineux et obscur? Foucault, le seul des philosophes à parler de "ces choses-là", était bien isolé. Il faudrait du temps pour que ses écrits fassent leur route et du temps pour changer les mentalités. Du temps aussi pour moi, pour pouvoir les entendre, qu'ils fassent écho en moi. "Le sexe, disait Foucault, ça s'administre, la sexualité, ça se subit ; quant à la sensualité, elle est chaque jour à inventer." J'ai voulu rouvrir le dossier, emprunter les chemins qu'il a tracés en 1976 en écrivant son Histoire de la sexualité, qui est l'histoire des discours sur la sexualité, eux-mêmes histoire des corps investis par le pouvoir. Danièle Sastre. (shrink)

Comparative study between Tibetan Bon and Buryatian Bø religion of ancient Shamanic traditions.

La relation qu’entretient Leonardo Bruni à sa ville d’adoption, Florence, tant comme lettré humaniste que comme personnalité politique, est complexe. Elle constitue une « entrée » pertinente pour s’interroger sur le statut moral de la richesse privée à Florence au début du xve siècle. Peut-on être riche et bon citoyen ? En s’interrogeant sur les motivations qu’avait Leonardo Bruni en offrant une nouvelle traduction du traité pseudo-aristotélicien l’Économique à Cosimo de Médicis, on comprend que ce geste s’inscrit dans un débat (...) vivace, marqué par des prises de position théologiques et séculières initialement favorables à la pauvreté, mais aussi par une évolution de la relation entre l’Église et les marchands à Florence. En rupture avec toute idéalisation morale de la vie à la campagne, Bruni avance que la recherche privée de la richesse n’est pas nécessairement un vice. Il entend en proposer la démonstration à travers la peinture d’un homme qui réalise ses vertus dans la cité, en prônant par l’exemple une vie dans l’aisance et en contribuant à la prospérité et à la puissance de la cité. (shrink)

Résumé Il est courant d’inscrire Leibniz dans une lignée qui, passant par Nicolas de Cues et Giordano Bruno, aurait marqué le triomphe de l’infini actuel dans la pensée moderne, qu’elle soit scientifique ou métaphysique. Pourtant Leibniz n’acceptait nullement un tel infini en mathématiques et s’en est expliqué à diverses reprises de manière particulièrement claire. Dans cet article, je voudrais rappeler cette position élaborée dès le début du séjour parisien (Accessio ad Arithmeticam infinitorum, fin 1672) et montrer son effectivité dans l’élaboration (...) du « fictionalisme » leibnizien en ce qui concerne les infiniment petits. Rappelant les différentes stratégies de comparaison entre les pensées de Leibniz et Nicolas de Cues, je voudrais indiquer la manière dont des textes récemment édités permettent aujourd’hui une meilleure appréciation de l’écart qui peut les séparer. (shrink)

Subversive writing against polemics on Bon philosophical concept.

The Crowd: A Study of the Popular Mind (French: Psychologie des Foules; literally: Psychology of Crowds) is a book authored by Gustave Le Bon that was first published in 1895. In the book, Le Bon claims that there are several characteristics of crowd psychology: "impulsiveness, irritability, incapacity to reason, the absence of judgement of the critical spirit, the exaggeration of sentiments, and others. Le Bon claimed that "an individual immersed for some length of time in a crowd soon finds himself (...) - either in consequence of magnetic influence given out by the crowd or from some other cause of which we are ignorant - in a special state, which much resembles the state of fascination in which the hypnotized individual finds himself in the hands of the hypnotizer. (shrink)

Active ending of the life of a newborn baby is a crime. Yet its clandestine practise is a reality in several European countries. In this paper, we defend the necessity to institute a proper legal frame for what we define as active neonatal euthanasia. The only legal attempt so far, the Dutch Groningen protocol, is not satisfactory. We critically analyse this protocol, as well as several other clinical practises and philosophical stances. Furthermore, we have tried to integrate our opinions as (...) clinicians into a law project, with the purpose of pinpointing several issues, specific of perinatality that should be addressed by such a law. In conclusion, we argue that the legalisation of neonatal euthanasia under exceptional circumstances is the only way to avoid all the “well-intentioned” malpractices associated with ending life at the very dawn of it. (shrink)

The importance of memory as a metaphysical concept throughout the history of thought was first discovered by Plato and elaborated in his famous though controversial doctrine of recollection. Various myths and metaphors in the dialogues Phaedrusand Theaetetus refer to the divine origin of memory and the a priori nature of true ‘scientific’ knowledge, as different from the ‘second-hand’ knowledge acquired from external sources, as well as to the function of earthly beauty, which is to remind the soul of the eternal, (...) transcendent beauty of truth itself. The philosophical practice of recollection aims – as we read in the Phaedo– at turning away the mind from beguiling sensuous appeareances. It is an ascetic self-purification finally culminating in death, which is but the liberation of the soul from the bodily impediment, so that it can fly back to its homeland to be reunited with its divine origin, the transcendent Good. This is the true destiny of mankind. This divine origin is vaguely remembered and longed for, thanks to the divine gift of memory, the metaphysical place where heaven meets the earth and – as Saint Augustine put it – the seeker can find God. (shrink)

This volume is dedicated to the exploration of the connection between freedom and creation in Schelling’s late philosophy. It contains contributions of internationally renowned and younger Schelling scholars from several countries. The scholarly interest in Schelling’s late philosophy has considerably increased during the last decades. Together with the rising number of available primary texts and translations, this has led, among other things, to a received scholarly view of Schelling’s Erlangen, Munich, and Berlin years that partly challenges and partly rejects many (...) claims of the older literature on Schelling. For example, his late philosophy is not conceived as a straightforward defence of orthodox theism anymore but seen within the context of his philosophical development, with a focus on the continuity between his early, middle, and late philosophy. The concepts of freedom and creation occupy a central position in these studies. The present volume examines the complex interrelations between these two concepts in detail, in a well-balanced combination of exegesis, systematic reconstruction and philosophical analysis. (shrink)

Most philosophers do not read Kant’s philosophy of religion as providing a foundation for Christianity, or even as in line with it. Recently, however, a number of so-called “affirmative Kantians” have argued that Kant’s philosophy of religion explicitly aims at recovering the spirit of Christianity. In this article I scrutinize this claim with regard to Kant’s conceptualization of “grace” as a supplement to his moral theory. Contrary to these “affirmative Kantians,” I argue that Kant’s account of grace stems from Kant’s (...) moral pessimism, not from any sense of the shortcomings of human beings in fulfilling their duties or the religious need for supernatural cooperation. Kant’s concept of grace tries to moderate this pessimism by providing what is needed for the possibility of moral progress. But simply by the way in which Kant regards grace as a rational concept needed for his moral theory, it seems to me that his philosophy of religion runs counter to certain central convictions of Christianity. (shrink)

Vol. presents a method for critically evaluating relevance in arguments based on case studies & a new relevance theory incorporating techniques of argumentation theory, logic & artificiaI intelligence. For scholars/students in argumentation & rhetoric.

Laurent Le Bon, directeur du Centre Pompidou-Metz, dévoile au cours d’un entretien avec Roland Huesca l’histoire, les atours et les enjeux de l’écriture de plusieurs catalogues d’expositions : à l’affiche Dada, Chefs-d’œuvre ?..

The Stanford Encyclopedia of Philosophy is an open access, dynamic reference work designed to organize professional philosophers so that they can write, edit, and maintain a reference work in philosophy that is responsive to new research. From its inception, the SEP was designed so that each entry is maintained and kept up to date by an expert or group of experts in the field. All entries and substantive updates are refereed by the members of a distinguished Editorial Board before they (...) are made public. (shrink)

This book connects Schopenhauer’s philosophy with transcendental idealism by exploring the distinctly Kantian roots of his pessimism. By clearly discerning four types of coming to knowledge, it demonstrates how Schopenhauer’s epistemology can enlighten this connection with other areas of his philosophy. The individual chapters in this book discuss how these knowledge types—immediate or mediate, representational or non-representational—relate to Schopenhauer’s metaphysics, ethics and action, philosophy of religion, aesthetics, and asceticism. In each of these areas, a specific sense of pessimism serves to (...) disarm a number of paradoxes and inconsistencies typically associated with Schopenhauer’s philosophy. _The Kantian Foundation of Schopenhauer's Pessismism _shows how Schopenhauer’s claim that he is a true successor to Kant can be justified. (shrink)

In The Disavowed Community, Jean-Luc Nancy presents a critique of his seminal 1983 essay “The Inoperative Community.” According to Nancy, his error in attempting to derive a politics from Maurice Blanchot’s concept of unworking lay in conflating politics and ontology. This paper suggests that Nancy’s self-critique is only partially correct. The problem ultimately resides in the theory of unworking itself, I argue, not its misapplication. In pursuing this contention, I trace out the tacit response to the exchange between Nancy and (...) Blanchot developed in Jacques Rancière’s early writings on aesthetics. Rancière’s turn to aesthetics is best understood, I propose, as an intended corrective to Blanchot’s influence on post-Marxist theory. Focusing on Rancière’s critiques of Blanchot in Mallarmé: Politics of the Siren and Mute Speech, I show how Rancière’s rival account of modern art answers the question of non-identitarian left politics that Nancy posed in “The Inoperative Community.”. (shrink)

Pour qui s’intéresse aux aspects socio-économiques de la construction ou aux activités comptables des sanctuaires du ive siècle, c’est peu dire que la deuxième livraison des Bauurkunden und Bauprogramm von Epidauros était attendue. Dans le premier volume, paru en 2014, Sebastian Prignitz (S.P.) s’était concentré sur la première moitié du ive siècle avec quatre inscriptions relatives à la construction du Temple d’Asklépios et de sa statue chryséléphantine, de la Thymélé (appelée Tholos par S.P...

Volume 52, Issue 6, June - July 2020, Page 602-612.

The historical evolution of the homotopy concept for paths illustrates how the introduction of a concept (be it implicit or explicit) depends upon the interests of the mathematicians concerned and how it gradually acquires a more satisfactory definition. In our case the equivalence of paths first meant for certain mathematicians that they led to the same value of the integral of a given function or that they led to the same value of a multiple-valued function. (See for instance [Cau], [Pui], (...) [Rie].) Later this dependency upon given functions is dropped (by Jordan for surfaces, by Riemann and most explictly by Poincaré) and this leads to a concept which depends only upon the manifold. It thus becomes a concept which belongs to topology. As a consequence of this hesitant evolution, there was at first a confusion between concepts and hence no attention to relations between them. At a later stage these relations were investigated, as for instance the fact that homotopy equivalence implies homology equivalence: in1882, Klein gave an example of a closed curve on a surface which is the boundary of a part of the surface but could not be shrunk to a point. In 1904, Poincaré explicitly said that this curve is “homologue à zéro” (null homologous), but not “équivalent à zéro” (null homotopic). Poincaré obtains the homologies from the fundamental group by allowing changes in the order of the terms in the “équivalences”. This means also that the equivalences imply homologies but not vice versa. From a methodological standpoint, this situation of using properties without asking about relations between them or without even properly defining them is reminiscent of mathematics of a century earlier. An example is the way differentiability was used for the differentiation of functions without consciously questioning the properties of this concept until in the nineteenth century examples were given by Bolzano (1834), Weierstrass (1872), Riemann (1854) and others of functions which are continuous but nowhere differentiable [Kli]. Another example is the use eighteenth-century mathematicians made of series without inquiring about the validity of the operations they used on them. Another aspect which had its influence was the success of algebraic methods in topology which explains the preference for theories with “base point” and constrained deformation even though free deformation is a more natural concept. As we can see the evolution of the homotopy concept for paths did not progress without impediments. It also had an influence on the evolution of the abstract group concept and the basic principle of equivalence. These aspects make it a history which is not only intrinsically interesting (how did homotopic paths come to be?), but also because it illustrates relations between different branches of mathematics. (shrink)

In philosophical circles, but not only there, Chomsky's views on natural language regularly fall a prey to misrepresentation. Very often the confusion involves the creative aspect of language use, an aspect of linguistic performance, which tends to be confounded with the notion recursivity, a property of the grammatical competence system. The present article clears away the most deep-seated confusions and proves that criticism of generative grammar based upon them cannot be upheld. In particular, it shows that the existence of metaphors, (...) and deviations from rules more generally, reinforces rather than refutes Chomsky's theory so long as the crucial distinction between knowledge of language (competence) and language use (performance) is taken heed of. It is argued that theories which deny this distinction and view human language as a set of dispositions or as an ability are misguided. The final section illustrates some properties of Universal Grammar (UG) by means of data from the domain of negative polarity and subject-object asymmetries. Though these phenomena are far from being fully understood, the present level of our insight warrants the conclusion that they lend considerable support to the Chomskyan conception of UG as a highly complex and richly articulated linguistic genotype. (shrink)